En 2023, l’actualité est très riche sur les sujets liés à l’environnement : lutte contre les feux de forêts, lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air, énergies renouvelables, gaz à effet de …
En ce mois de Janvier, un projet mené par Mme Marty en partenariat avec le RAHMI ( Réseau des acteurs de l’histoire et de la mémoire de l’immigration ) sur les migrations, nous a conduits …
L’arrivée au collège est souvent un moment de découverte de la vie en communauté. Cette nouvelle vie est parfois malheureusement synonyme de violences. Dès la 6ème, nous sommes sensibilisés aux problématiques du harcèlement scolaire par …
Tous les français connaissent Thomas Pesquet. Certains rêvent même de lui ressembler. Mais pas si facile de vivre comme un astronaute, car même le retour sur Terre relève de l’exploit. D’ailleurs, savez-vous pourquoi les astronautes …
Chaque semaine depuis début novembre, nous, l’équipe de rédaction du collège Henri Bretin, nous réunissons au CDI pour choisir les sujets d’actualité qui viendront enrichir notre webjournal. Un mois que nous prenons nos marques et …
Source : Wikimedia commons. « L’homme qui plantait des arbres«
En 2023, l’actualité est très riche sur les sujets liés à l’environnement : lutte contre les feux de forêts, lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air, énergies renouvelables, gaz à effet de serre, espèces en danger… Penchons-nous aujourd’hui sur un petit geste qui peut faire du bien…
Page d’accueil du moteur de recherche Ecosia en 2020. Source :Wikimedia Commons
C’est quoi Ecosia ?
Ecosia est une plateforme de recherche comme Google, donc elle remplit la même fonction mais en plus écoresponsable. Concrètement : quand tu fais une recherche, derrière, une entreprise plante un arbre et cela se répète à chaque fois !
Une bonne idée qui ne date pas d’hier ?
Ecosia a été fondé par l’Allemand Christian Kroll en 2009.
Kristian Kroll en 2019. Source de l’image : Flickr.com
Le mal à combattre : la déforestation
Vu que sur Terre il y a moins d’arbres, Ecosia permet de lutter contre la déforestation !!!
« L’équivalent d’un terrain de football de forêts disparaît toutes les deux secondes ! » (Greenpeace).
Parce qu’il y a de la déforestation partout dans le monde pour aménager de nouvelles terres agricoles, Ecosia essaie de lutter contre cela. En effet, la déforestation est un problème pour la biodiversité et donc pour le climat.
Source de l’image : Wallpaperflare.com
Il existe d’autres moteurs de recherche écoresponsables : Lilo, un moteur solidaire qui finance des projets sociaux et environnementaux et Ecogine qui finance des associations qui agissent pour l’environnement par l’intermédiaire de la publicité, en sont deux exemples (source : wikipédia). Alors, un peu de vert dans nos vies numériques ?
En ce mois de Janvier, un projet mené par Mme Marty en partenariat avec le RAHMI ( Réseau des acteurs de l’histoire et de la mémoire de l’immigration ) sur les migrations, nous a conduits à Bordeaux, à la rencontre des collections du Musée d’Aquitaine qui témoignent du passé colonial de la ville, et sur les traces des populations immigrées du quartier St Michel. On vous raconte…
Des symboles qui ont fait l’identité de Bordeaux au XVIIIème siècle, ville ouverte sur le monde
Armoirie de la ville, Photo : Mme Marty
L’identité de Bordeaux à l’époque se caractérisait par les symboles de la royauté portés par le roi Louis XV, qui voulait surpasser Alexandre Le Grand, un grand stratège militaire possédant une grande culture. Pour cela, Louis XV a modernisé et enrichi Bordeaux en faisant de cette ville un grand port actif et dynamique. Le nombre d’habitants a doublé à Bordeaux entre 1715 et 1789, passant de 55 000 habitants à 110 000. Sur les statues sauvées à la Révolution Française, l’armoirie de la ville fait apparaître un lion couché sous La Grosse cloche, surmontée à l’époque d’une fleur de lys. On peut la retrouver aujourd’hui à l’entrée de l’Hôtel de ville. On voit également sur les statues de Poséidon, le dieu grec des mers et des océans, qui surveillait le port. Bordeaux était alors le deuxième plus grand port européen après Nantes. A l’époque, sur la Place Royale, qui est aujourd’hui la Place de la Bourse, trônait la statue de Louis XV en bronze. Louis XV n’a accordé aucun crédit aux penseurs et philosophes des Lumières, qui, alors, dénonçaient l’esclavage et le système commercial qui a enrichi la ville au XVIIIème siècle.
Le fleuve, le port, et les négociants qui ont fait la richesse de la ville
Collection du Musée d’Aquitaine, Photo : Mme Marty
Au XVIIIème siècle, Bordeaux a bénéficié de sa position portuaire pour développer son commerce. Les bateaux partaient par la Garonne pour se diriger vers les Antilles, notamment l’île de Saint-Domingue pour échanger des marchandises : viande, huile, vin… contre sucre, cacao, café… Ce commerce participait à la traite négrière dans le cadre du commerce triangulaire. Bordeaux se situe parmi les ports négriers qui ont le plus envoyé de bateaux entre 1500 et 1815. La ville s’est enrichie à cette époque grâce au négoce maritime. Les négociants étaient les riches commerçants de la ville, ils venaient parfois de loin pour venir faire fortune à Bordeaux (Hollande, Danemark, Pays-Bas, Suède, Portugal, Espagne…). Ils habitaient de luxueux hôtels particuliers dans les quartiers modernisés de la ville (Quartier des Chartrons). Ils se procuraient ainsi des marchandises des Antilles qu’ils revendaient en France et dans toute l’Europe. Le sucre était à l’époque un produit très prisé. Nombreux étaient ceux qui possédaient des esclaves domestiques, qu’ils ramenaient des Antilles, comme signe de richesse. Un esclave pouvait être vendu l’équivalent de 50 000 € aujourd’hui. On peut voir au musée d’Aquitaine un portrait d’une personne avec son esclave enchaîné et son singe en liberté. Une anomalie qui ne choquait pas à l’époque !
Le douloureux passé de la traite négrière
Maquette d’une plantation à Saint Domingue, Photo : Mme Marty
A cette époque, les européens allaient acheter des esclaves auprès de tribus africaines. Ils les échangeaient aussi contre des armes. Les esclaves étaient transportés par bateaux dans des conditions inhumaines, entassés dans les cales à plus de 600 personnes. Les enfants et les femmes n’étaient pas enchaînés car ils ne causaient pas d’ennui. Les hommes, eux, l’étaient, car ils se révoltaient. A chaque trajet, beaucoup d’esclaves mourraient à cause des mutineries, ou de maladie. Ces esclaves africains étaient ensuite vendus aux grands propriétaires sur l’île de Saint-Domingue, contre des produits des Antilles qui étaient ensuite ramenés en Europe dans les bateaux. Dans les plantations, les esclaves avaient des conditions de vie très difficiles, ils travaillaient beaucoup, avaient peu de nourriture. Ils n’étaient pas traités comme des humains mais comme des animaux. Ils cultivaient sans relâche la canne à sucre, le blé ou le maïs, et étaient surveillés par des hommes blancs armés.
Il a fallu attendre le 27 avril 1848 pour que soit aboli l’esclavage.
L’immigration à Bordeaux au XXème siècle
La basilique Saint-Michel. Source : Wikipédia
Bordeaux a ensuite toujours été une ville d’accueil. Le quartier Saint-Michel à Bordeaux, situé non loin de la Garonne, est un témoin des vagues d’immigrations qu’a connu Bordeaux au XXème siècle. Le Marché des Capucins a attiré de nombreuses populations : les Espagnols, les Portugais, les Italiens, les Polonais, les Maghrébins… Des gens sont venus en masse tout au long du XXème siècle, comme par exemple les Espagnols qui ont fui la guerre civile et le dictateur Franco en 1936. Nous avons rencontré un fils de républicain espagnol qui nous a raconté leur histoire. A l’époque, les Espagnols ont triplé la population bordelaise. Cela faisait de Bordeaux une ville très attractive. Les hommes qui ne parlaient pas la langue étaient engagés comme dockers sur le port, et les femmes faisaient le marché. Tous les enfants allaient à l’école pour apprendre le français, et la langue espagnole était interdite à la maison. Ils étaient très religieux et fréquentaient la basilique Saint-Michel. Ces populations se sont très bien intégrées à Bordeaux. La ville a su les accueillir dans son centre-ville, contrairement à d’autres villes comme Paris qui ont construit des cités. Plus tard au XXème siècle, les populations du Nord de l’Afrique ont remplacé les Espagnols et se sont intégrées à leur tour.
L’arrivée au collège est souvent un moment de découverte de la vie en communauté. Cette nouvelle vie est parfois malheureusement synonyme de violences. Dès la 6ème, nous sommes sensibilisés aux problématiques du harcèlement scolaire par nos professeurs et par des intervenants extérieurs comme La Maison de Protection des Familles et l’équipe mobile de sécurité du Rectorat. On vous propose un petit tour de la question, pour agir…
Source de l’image : Thedigitalteacher.blogspot.fr
Comment aider le(la) harcelé(e) ?
On peut tous et toutes aider quelqu’un qui se fait harceler. Le premier réflexe à avoir est d’aller voir un ou une adulte responsable. On peut aussi aller aider la personne victime de harcèlement en engageant la conversation, ou en demandant aux harceleurs pourquoi ils le harcèlent. En cas d’insultes ou de menaces, il est important de signaler ce dont on a été témoin à un adulte. Un numéro d’appel existe pour les enfants, c’est le 3020, qui est un numéro gratuit.
Mieux comprendre : les différentes formes de harcèlement
Il y a plusieurs formes d’ harcèlement, quelques éléments à savoir :
Le harcèlement verbal : Le harcèlement verbal est une forme de harcèlement que l’on retrouve beaucoup dans les établissement scolaires. Un harceleur insulte une personne tous les jours, il peut aussi lui dire des choses méchantes, insulter sa famille ou ses amis et ses connaissances .
Le harcèlement physique est une forme grave, punie par la loi comme toutes les autres formes de harcèlement. Il peut s’agir de coups portés, quand une personne est poussée, tapée. Si l’agresseur répète ces coups, il peut faire de plus en plus mal , jusqu’aux urgences… Parfois cela peut prendre la forme de harcèlement à caractère sexuel, qui concerne filles comme garçons. C’est quand l’agression touche les parties intimes des personnes, dans le but de forcer la personne à avoir une relation intime.
Le cyber-harcèlement : harcèlement sur les réseaux sociaux, par exemple quand un ou une « ami(e) » vous dit : « tu es moche, personne ne t’aime car tu sens mauvais » ou « tu ne mérites pas de vivre » ou « si tu es en couple c’est parce qu’il avait pitié de toi »… Ces situations sont très dures pour les victimes, quand cela est très régulier dans le temps, cela affecte la santé psychologique des personnes. Un numéro spécial existe pour dénoncer ces situations, c’est « Net Ecoute » au 0800 200 000.
Cela fait beaucoup non ? Il existe aussi le racket. Quand un harceleur demande quelque chose à quelqu’un en le menaçant physiquement ou en lui faisant du chantage…
Des situations aux conséquences catastrophiques
Voici deux histoires de harcèlement inspirées de faits réels, tirés du livre : « Malaise au collège » de Véronique Cauchy et Mathieu de Mulzon, disponible au CDI du collège.
Editions A dos d’âne, 2021.
Première histoire : Louna a changé d’école car elle se faisaient harceler. Elle arrivait le matin, se cachait, essayait d’ avoir le moins de contact verbal ou physique avec les autres, elle se mettait à l’écart et elle ne parlait à personne sauf à elle-même. Elle avait pris l’habitude de s’enfuir quand quelqu’ un arrivait vert elle.
Deuxième histoire : Tom s’est suicidé car il se faisait harceler sur les réseaux sociaux et au collège. Malgré ses appels à l’aide, ses parents ne le croyaient pas .
Le quiz de fin ! (plusieurs réponses possibles)
Comment soutenir un harcelé ?
a. lui parler
b. l’ aider
c. les deux
Que faire si un adulte ou un enfant se fait harceler ?
Tous les français connaissent Thomas Pesquet. Certains rêvent même de lui ressembler. Mais pas si facile de vivre comme un astronaute, car même le retour sur Terre relève de l’exploit. D’ailleurs, savez-vous pourquoi les astronautes réapprennent à marcher après leur voyage dans l’espace ?
Les effets d’un séjour dans l’espace :
Les astronautes qui passent plus de six mois dans l’espace (en sachant qu’il vont faire 380 000 km pour atteindre leur destination) subissent des changements physiques qui ont des effets sur la vue ainsi que sur la coordination, l’équilibre, la pression artérielle et la capacité à marcher.
En rentrant, ils doivent donc se déplacer en fauteuil roulant le temps de se remettre dans les conditions de la Terre et suivre un programme intensif de recherche et d’exercice de remise en forme, qui débute dès leur sortie de leur capsule.
Les astronautes redevenus « bébés ». Source de l’image : english.netmassimo.com
M. Castets, expliquez-nous tout ça !
Ce phénomène est dû à l’apesanteur qui nous fait flotter et qui fait perdre l’habitude de marcher car, dans l’espace, nous ne sommes plus soumis à la même attraction que sur la Terre.
Qu’est-ce que l’apesanteur ?
« État dans lequel les effets de la pesanteur sont annihilés (ou inexistants) ». Source : Larousse.
Pour plus d’explications, nous sommes allés interroger notre professeur de Physique-Chimie, M. Castets, pour lui poser la question. Voici sa réponse : « La pesanteur est l’attraction des objets par une planète. L’apesanteur est une situation où l’on a l’impression que l’on ne ressent plus l’attraction de la planète. Cela se produit dans la station spatiale qui chute en même temps que ses occupants. Les astronautes en apesanteur dans la station spatiale utilisent moins leurs muscles. Au retour sur Terre, ils ne peuvent plus se déplacer seul. »
Ça vous tente ? On vous explique les conditions nécessaires pour un voyage dans l’espace
Il faut avoir entre 27 et 50 ans pour être un ou une astronaute, être diplômé au minimum d’un Master scientifique ( physique, science de la vie et de la terre… ). il faut aussi de préférence avoir une taille supérieure à 1m55.
Adieu les bons petits plats et la couette !
Les astronautes mangent des barres soit aux fruits pour le petit-déjeuner, soit aux légumes pour les repas. Chacune de ces barres contiennent entre 700 et 800 calories, l’équivalent de 3 barres de Mars.
Petits plats bio, mmmhh ! Source de l’image : Wikipédia
Pour dormir, les astronautes doivent accrocher leurs sacs de couchages soit au mur soit au plafond !
Espérons que cela vous a fait réfléchir avant d’avoir la tête dans les étoiles !
Chaque semaine depuis début novembre, nous, l’équipe de rédaction du collège Henri Bretin, nous réunissons au CDI pour choisir les sujets d’actualité qui viendront enrichir notre webjournal. Un mois que nous prenons nos marques et nous informons afin de vous concocter nos tout premiers sujets. Au programme :
Visionnage de journal télévisé « Arte Journal Junior » du jour pour se connecter à l’actualité et comprendre comment les journalistes font pour trouver l’angle pour aborder un sujet,
Lecture et analyse d’articles pour avoir une bonne méthode de rédaction,
Création des dossiers du Club Actu sur le réseau informatique du collège qui recueillera tous nos brouillons,
Découverte de la Charte des journalistes jeunes
Les sources ? Le choix des images ? Les légendes ? Le titre ? Des questions, des questions, et encore des questions…
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