Nombre d’apprentissages en mathématiques peuvent s’appuyer sur le principe Baysien :
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Principe modèle du cerveau Bayésien Widrow-Hoff.
– Le cerveau génère en permanence des prédictions sur le monde extérieur.
– La comparaison avec la réalité génère un signal d’erreur (surprise).
– Le modèle interne est ajusté afin de minimiser ce terme d’erreur.
– Ainsi la prochaine fois, la prédiction sera mieux ajustée à la réalité.
– L’apprentissage cesse lorsque l’erreur est nulle.
L’élève construit son modèle et le professeur veille à donner des exemples qui mettront l’élève dans une situation de réussite (confirmation du modèle après correction de l’erreur) mais aussi dans une situation de challenge (cas plus difficile entrainant une erreur surprise permettant d’affiner le modèle). Ce modèle dans lequel l’élève se retrouve devant une succession maitrisée par le professeur de situations de difficulté croissante où le retour sur erreur est quasi-immédiat requière une analyse didactique fine.
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Intérêts de l’action :
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Ces activités demandent de l’attention (traitement cognitif à haut niveau, développement du cortex pré-frontale et du système inhibiteur).
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Les surprises générées sont des agents très stimulant des apprentissages (décharges de dopamine).
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Changement du statut de l’erreur (l’erreur fait partie intégrante de l’apprentissage et l’élève doit être capable de reconnaître les piège et de les inhiber).
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La récompense de la réussite – amélioration de l’estime de soi.
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Modalités :
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Organisation d’un groupe de réflexion/création des activités relevant du principe Bayésien. Création d’une typologie des erreurs afin de les présenter de manière explicite.
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Tests en classe – observations croisées possibles.
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Finalisation de la création et mise en ligne comme ressources sur le site du laboratoire.
A télécharger :