Le projet HandiTcap est un EPI « liane » avec une production massée mobilisant l’ensemble du niveau 4ème (collège général , SEGPA, ULIS) et dans lequel les mathématiques tiennent une place importante avec la conception et la mise en œuvre de divers ateliers. Les ateliers mathématiques se font en co-interventions ce qui implique une harmonisation des pratiques, une mutualisation des idées et du temps de concertation pour la création d’outils. L’enrichissement se fait également par le biais de collaborations avec des intervenants extérieurs et tout le travail engagé en amont pour la réussite de ce projet permettant d’offrir des ateliers variés.

 

Ce projet a été mis à l’honneur lors de la Journée Nationale de l’Innovation le 04 Avril 2018 à Paris.

 

ATELIER MATHEMATIQUES ET TICE :

Utilisation d’un tableur-grapheur, analyse des résultats par groupe d’élèves et de leur capacité d’adaptation selon le handicap imposé en vue de choisir la suite des défis par équipe.

ATELIER MATHS et « déficience visuelle » :

La maîtrise des nombres (entiers relatifs, décimaux ou rationnels) et du calcul mental se confronte à une nouvelle difficulté de lecture du langage mathématique à travers l’initiation au braille. Cette découverte est appuyée par des témoignages de malvoyants représentant l’association UNADEV (Union Nationale des Aveugles  et Déficients Visuels) dont M. Pierre DUVINAGE est le responsable du centre régional Nouvelle Aquitaine. Cet atelier est complété par la mise en place pendant toute une journée d’une visioconférence depuis Lyon avec M. Jacques CHARLIN, Maître de conférence en mathématiques à l’université Claude Bernard Lyon 1, décoré officier de la légion d’honneur pour son engagement en faveur des personnes atteintes de déficience visuelle.

ATELIER MATHS et « tétraplégie » :

En s’appuyant sur le vécu de M. David STERNE, devenu tétraplégique à la suite d’un accident de voiture, et suite à une présentation qu’il fait de sa situation dans une vidéo tournée spécialement pour nos élèves, ces derniers doivent tracer une figure géométrique comme s’ils avaient « un stylo dans la bouche » (c’est comme cela que David Sterne communique via les réseaux sociaux sur un clavier d’ordinateur). Un camarade doit alors reconnaître la figure tracée. En plus d’être confronté à la situation de handicap, cela implique une bonne maîtrise des objets mathématiques, définitions et propriétés, ainsi que des codages associés pour se faire comprendre.