Ayant un lieu de mémoire près de l’établissement : le moulin de la Résistance et de la Mémoire du Pont Lasveyras, où a eu lieu la tragédie du 16 février 44 , il va de soi que notre établissement était prédisposé à recevoir une action particulière quant au devoir de mémoire des conflits du XXe siècle.
Depuis de nombreuses années, une action est menée annuellement avec les élèves de troisième, portée par une équipe enseignante investie : M FONTAINE, professeur d’histoire et Mme ROUSSEAU-MAGNE, professeur de français.
Dans un premier temps, en classe, il s’agit d’approfondissements du cours d’histoire du programme de troisième (Génocide arménien de 1915 ; Guerre 1914-1918 ; Seconde Guerre mondiale, à travers en particulier le Front Est, la Résistance, la Libération et la Shoah ; Guerre d’Algérie..).
D’autre part, les associations d’anciens combattants et les élus locaux sont contactés et invités à participer à des actions communes. Le collège est ainsi souvent présent aux commémorations nationales de l’Armistice du 11 novembre ou de la Victoire du 8 mai.
Lundi 11 mars, les deux classes de 3ème ont pu ainsi en première partie rencontrer Jean-Claude Bellarbre, ancien enseignant d’histoire, membre « chercheur » de l’AFAV (Amicale des familles et amis des victimes du Pont Laveyras) pour aborder la Résistance et le maquis.
Ensuite, les élèves ont assisté à la représentation théâtrale « Maquis, l’ardeur des jours heureux », pièce écrite et mise en scène par la compagnie du Sûr Saut, spectacle offert par le
Cette compagnie a été créée en 2011 à Bordeaux autour d’un spectacle universitaire sur la première guerre mondiale, s’appuyant sur des témoignages, des documentaires et travaux historiques.
On suit deux personnages différents, qui ne se seraient jamais croisés avant la guerre et qui vont au fond des bois traversés saisons et drames. Ces valeurs de résistance rêvent bientôt d’une traduction politique. Alors, on s’imagine ce que l’on fera tous ensemble, après, pour que l’on ait plus besoin de se cacher, se dénoncer, avoir peur…
Ces actions liées au devoir de mémoire permettent à nos élèves de
renforcer leurs compétences historiques et leur culture générale, mais
aussi leurs compétences civiques, notamment par rapport au devoir de
défense et à l’adhésion aux valeurs et aux principes de la République
françaises. Les élèves peuvent ainsi mieux aborder l’épreuve du brevet
(programme d’histoire, oral du brevet avec le parcours citoyen ou le
parcours culturel), mais aussi le lycée et même leur future vie de
citoyen.