La longue histoire du collège, en quelques dates…

1476 : Il est fait mention des « escolles »  dans les Jurades (Raimond Dupont, seigneur de la Renaudie, donne à la ville une maison au Mercadil pour installer le collège en 1558).

1564 : Fondation du collège par Poynet, lieutenant-général au présidial de la ville, au mois de juillet 1564 ; au mois d’août de la même année, Charles IX autorisa définitivement cet établissement par ses lettres patentes datées de Roussillon. : c’est l’acte officiel de l’organisation de l’enseignement secondaire à Bergerac.

1572 : Les protestants prennent le pouvoir à Bergerac et leur chef, le sieur de Langoiran, fait détruire les bâtiments du collège.

1576 : Le collège est richement doté par Henri roi de Navarre, comte de Périgord, futur Henri IV : il octroie une rente annuelle de deux cents livres à la condition d’être appelé premier fondateur du collège ( c’est pourquoi le bureau d’Administration du collège proposera de lui donner son nom en 1835). D’autres donateurs l’imitent, comme Geoffroy de Beynac, Jacques de Caumont ou encore le chevalier Henri de la Tour. S’ensuit la construction d’un beau bâtiment au quartier du Queyla (angle de la rue du Pont-Saint-Jean et de la rue Montauriol).

dessin à la plume d’après plan ci-dessous
( Bulletin de l’Amicale des anciens élèves n°13, page 3)

1590: La cloche qui était au bout du pont fut descendue le 1er août 1590 et apportée au collège. Les consuls achetèrent un nouveau testament grec et latin, un chapeau et des écritoires qu’ils donnèrent aux écoliers pour prix du collège (in Registre manuscrit de l’Histoire de Bergerac ).

1612 : Seul collège protestant de Guyenne, le collège attire des élèves d’Auvergne, Saintonge, Poitou afin de ne pas laisser les jeunes bergeracois aller « se corrompre » dans les collèges jésuites de Bordeaux, Limoges, Agen ou Périgueux. Il est composé de sept classes où l’on enseigne les humanités et la philosophie.

1812 : Création du collège municipal, envisagé depuis 1803. Ce bâtiment sera détruit en 1904 pour être reconstruit et devenir l’école municipale pour filles, puis l’école Romain-Rolland.

1842 : Le 30 Octobre, Louis-Philippe valide la demande du conseil communal d’annexer au collège un cours d’instruction primaire supérieure.

in « La législation de l’instruction primaire de 1789 à nos jours »
Bergerac en 1854-1856, par A.Faisandier ( A.D. 24 )

1865 : Approbation des plans et devis de l’architecte Paul Abadie par le Conseil municipal.

1866 : Début des travaux par Marionet père & fils.

Octobre 1869 : Inauguration du nouveau collège, mais inachevé, avec remise des prix. L’ établissement est prévu pour les élèves de l’école  élémentaire, jusqu’au baccalauréat.

1873 : Achèvement de la façade principale (rue Lakanal).

1885 : Administré comme lycée ( mise en régie).  

1900 : Construction de l’aile nord.

Le collège en 1900

1909 : Création de l’Amicale des anciens élèves du collège.

1914 : Le collège est transformé en hôpital, les élèves sont déplacés à l’Hôtel de ville.

1939 : Transformation en hôpital complémentaire.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est large.jpg.

1942 : En 1942, l’État Français décide officiellement de nommer le collège Henri IV conformément au souhait de son fondateur émis presque quatre siècles auparavant. Les armes sont celles d’Henri IV (la marelle de Navarre, ci-dessous, à droite) et l’écu de la ville de Bergerac (dragon et fleur de lys, ci-dessous à gauche). Ils sont gravés sur le fronton de l’entrée principale.

1957 : Le collège municipal prend le nom de collège national puis de lycée.

1975 : Fermeture de l’internat.

1976 : Fermeture des classes de lycée. Reprend le nom de collège.

1994, Volley-ball en cour Centrale

2002 : Inauguration du nouveau gymnase

2002-2008 : Travaux de restructuration.

Le collège vu du ciel en 2006, après la création de la passerelle couverte de la cour centrale, la suppression des grands platanes dans les cours et la surélévation de celles-ci à hauteur du sol des galeries.

2019 : 150 ans du collège et inauguration de la troisième plaque d’anciens élèves morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.