Une photo de groupe prise à Helsinki jeudi 23 février, ne pas se fier au bleu du ciel car il faisait – 19 ° …
Malgré le froid , tout se passe bien. Nos hôtes ont préparé un programme riche et varié et nos élèves se montrent curieux et intéressés.

Une photo de groupe prise à Helsinki jeudi 23 février, ne pas se fier au bleu du ciel car il faisait – 19 ° …
Malgré le froid , tout se passe bien. Nos hôtes ont préparé un programme riche et varié et nos élèves se montrent curieux et intéressés.
Lundi 20 février, au CDI du lycée, a eu lieu le premier atelier d’écriture dans le cadre du Concours de nouvelles Lire en poche. Il est animé cette année par Benoît Séverac, écrivain de romans policiers, jeunesse et adulte. Le thème au programme du salon Lire en poche 2023 à Gradignan est « Intrigantes intrigues ».
Durant trois heures, les dix-huit élèves volontaires ont suivi attentivement les précieux conseils donnés par l’auteur pour pouvoir écrire leur nouvelle. Comment inventer une histoire, suivre les éléments du schéma narratif, décrire les personnages, trouver le bon équilibre entre actions, dialogues et descriptions ; tous les ingrédients pour retenir l’attention du lecteur et du jury ! Sans oublier les sept règles d’écriture de l’auteur. Et il s’y connaît :« J’ai commencé comme vous. A votre âge, j’écrivais déjà. Ma carrière a débuté grâce à des concours de nouvelles que j’ai gagnés ou auxquels j’ai participé. » Les élèves se sont ensuite entraînés à inventer des histoires à partir de photographies prises par Jules Séverac, photographe et fils de l’écrivain. En fin de séance, ils ont tous fait part de leurs idées de départ d’intrigues. De belles pépites sont déjà en cours d’écriture !
Le deuxième atelier d’écriture aura lieu le mardi 4 avril et la nouvelle est à rendre pour le 2 mai.
Merci à l’auteur d’avoir fait le déplacement depuis Toulouse et tous nos remerciements à Mme Berger-Lefranc pour l’organisation dans le cadre du concours de nouvelles Lire en poche.
Les professeures-documentalistes, Mme Hachouf et Mme Klingenmeyer
Les élèves de Terminale 701, 702, 711 et 712 ont participé lundi 23 et jeudi 27 janvier au
projet « La fresque du climat », porté par madame Marion
pour le lycée des Graves et monsieur Camy-Marmande pour l’IUT
de Bordeaux. Cet atelier permet de façon
ludique de comprendre l’essentiel des enjeux climatiques en
s’appropriant les données des rapports du GIEC. Il s’insère
également dans les programmes de la spécialité SVT de
terminale et dans les actions en lien avec le label E3D du lycée
des Graves. Ces fresques seront bientôt exposées autour du CDI.
Erasmus +, un’avventura indimenticabile
Erasmus+, une aventure inoubliable
L’Erasmus+ è un’iniziativa finanziata dall’Unione Europea che permette ai giovani studenti di fare brevi soggiorni all’estero per accrescere le proprie conoscenze linguistiche e culturali. Noi studenti del quinto anno Claudia, Matteo, Giordana, Carolina e Marta, frequentanti il Liceo Gregorio Da Catino di Poggio Mirteto, siamo stati selezionati per partecipare a questo progetto. La nostra scuola ci ha invitati al Lycée des Graves a Gradignan dal 9 al 20 Novembre.
Le dispositif Eramus + est une initiative de l’Union européenne qui permet à de jeunes étudiants de faire de brefs séjours à l’étranger pour accroître leurs connaissances linguistiques et culturelles. Nous, Claudia, Matteo, Giordana, Carolina et Marta, étudiants en cinquième année au lycée Gregorio Da Catino à Poggio Mirteto, avons été sélectionnés pour participer à ce projet. Notre école nous a invités au lycée des Graves à Gradignan du 9 au 20 novembre.
Il giorno successivo all’arrivo in Francia, siamo stati accolti a scuola dalla componente scolastica tra cui il Preside, il Vicepreside e la professa di lingua italiana Mme Bailly. Dopo una colazione offerta da loro, abbiamo avuto il piacere di conoscere il Liceo e i ragazzi che ci hanno seguito durante la nostra permanenza.
Le lendemain de notre arrivée en France, nous avons été accueillis au lycée par l’équipe éducative, dont le Proviseur, le Proviseur adjoint et la professeure d’italien, Mme Bailly. Après un petit-déjeuner offert, nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec le lycée et les élèves qui nous ont accompagnés durant notre séjour.
Sin da subito abbiamo notato varie differenze tra il sistema scolastico italiano e quello francese. Per cominciare scuola italiana, al contrario del Liceo francese, dura 5 anni e presenta differenze dal punto di vista degli orari e del calendario scolastico. Andando a scuola da metà settembre ai primi giorni di giugno, noi studenti italiani, frequentiamo le lezioni dalle 08:00 alle 14:00 con una pausa di dieci minuti a metà giornata scolastica. Le vacanze durante il periodo di scuola invece sono solamente due: quelle natalizie di due settimane e quelle pasquali di circa una settimana. Inoltre noi trascorriamo i cinque anni con gli stessi compagni e sono i professori che si spostano nelle nostre aule che ci vengono assegnate e che rimangono le stesse per nove mesi. Per concludere alla fine della scuola media ogni studente segue il percorso di studio che preferisce, ognuno di essi ha delle materie da seguire già stabilite.
Dès le début, nous avons observé plusieurs différences entre les systèmes éducatifs italien et français. Pour commencer, le lycée en Italie dure cinq ans et présente des différences par rapport aux horaires et au calendrier. Notre année scolaire va de septembre aux premiers jours de juin, et nous, les italiens, avons cours de 8h à 14h avec une pause de 10 minutes au milieu. Il y a seulement deux périodes de vacances : deux semaines à Noël et une semaine à Pâques. De plus, nous passons les cinq années avec les mêmes camarades de classe et ce sont les professeurs qui se déplacent dans les salles qui nous sont attribuées et qui restent les mêmes durant les neuf mois d’école. Pour conclure, à la fin du collège, chaque élève suit le parcours d’étude qu’il préfère, chacun choisit ses matières bien définies.
Nonostante tutte le differenze, siamo riusciti ad adattarci alla quotidianità francese, tutto ciò grazie alla disponibilità, alla gentilezza e all’aiuto delle persone che abbiamo conosciuto. In particolare ci teniamo a ringraziare la scuola, e i nostri corrispondenti Maïlis D., Aimie C., Raphaël L. e Julie C., che ci hanno messo a nostro agio e ci hanno permesso di vivere al meglio quest’esperienza.
Malgré toutes les différences, nous avons réussi à bien nous adapter à la vie quotidienne française, et ce grâce à la disponibilité, à la gentillesse et à l’aide des personnes rencontrées. Nous tenons à remercier particulièrement le lycée et nos correspondants Maïlis D., Aimie C., Raphaël L. e Julie C., qui nous ont mis rapidement à l’aise et ont tout fait pour que nous vivions au mieux cette expérience.
È stata un’avventura indimenticabile, poiché ci ha permesso di migliorare le nostre capacità linguistiche, di conoscere una nuova cultura, di aprire la mente verso nuove frontiere, ma soprattutto ci ha fatto capire l’importanza dei legami internazionali e dell’Unione Europea che sostiene e incoraggia gli studenti a confrontarsi con le realtà che li circondano.
Cette aventure est inoubliable car elle nous a permis d’améliorer nos compétences linguistiques, de connaître une nouvelle culture, de nous ouvrir l’esprit vers de nouvelles frontières mais surtout qui nous a fait comprendre l’importance des liens internationaux et de l’Union européenne qui soutient et encourage les étudiants à se confronter aux réalités qui les entourent.
Claudia, Matteo, Giordana, Carolina, Marta
Après avoir étudié la notion de patrimoine à la Médiathèque Jean Vautrin de Gradignan,
journée à Rochefort, sur les traces de Pierre Loti pour les élèves de 7HGGSP.G1.
« Les traces de la vie de Pierre Loti, sa maison et tous les objets qu’elle contient (de ses voyages, de ses moments heureux), son nom donné à des bâtiments comme le collège mais aussi de nombreuses boutiques font patrimoine à Rochefort. La ville s’en sert pour se mettre en valeur en les mettant en avant (visite guidée de Pierre Loti) mais aussi en les préservant (rénovation de sa maison depuis 2012). Pierre Loti a certainement marqué les esprits de son temps ainsi que la ville de Rochefort par son caractère singulier et son talent. Il lui a même décerné une statue, monument commémoratif où il est représenté en uniforme de la marine sur la proue d’un bateau, au revers du monument sont gravés les titres de ses œuvres. Il est un véritable atout pour cette ville ».
Clémence
avec les élèves de 1ère et Terminale section européenne Anglais
« It was really interesting as we talked about the living conditions of minorities in the US, his journey on the Mississippi River and how different life and politics are in France. «
Hoang-Trung (élève de 711)
par les élèves de 1ère 603
Djaili Amadou Amal, auteure engagée, porte la voix de celles qui n’en ont pas.
« Vendredi 7 octobre 2022, direction Lire en poche, maints auteurs habités par les mots, des tables jonchées de livres, comme transportés dans un autre monde, nous étions assoiffés de curiosité. Pour nous rassasier, Djaili Amadou Amal s’est livrée. » Groupe de Romane et Corentin, Yohan, Samuel
« Elle est née au Cameroun et a eu accès à l’éducation. Lors de ses années collège, les filles quittaient l’école pour se marier. Ce qui ne paraissait pas scandaleux pour les jeunes filles. Elle est demandée en mariage pour la première fois à l’âge de dix ans et à seize ans par le maire du village, âgé de 54 ans, qu’elle sera forcée d’épouser deux ans plus tard, à la suite de harcèlement et de chantage affectif. Ce mariage précoce et forcé l’a beaucoup affectée. Elle a fait des tentatives de suicide et de fugue. A ce moment-là, elle a trouvé la force dans la lecture et l’écriture. Après la naissance de ses deux filles, elle a souhaité briser la chaîne et s’est enfuie. » Pablo, Héloïse, Lilie, Luna
« Djaili Amadou Amal nous a présenté les caractéristiques de la culture peule, communauté présente dans la région du Sahel et le nord du Cameroun, sa région natale. Elle nous a raconté les grandes lignes de sa vie et ce qui en ressort, ce sont les maltraitances faites aux femmes quotidiennement et les violences subies par les petites filles, considérées comme normales. Ce début donne le ton de ses propos, un récit émotif. Elle a fait défiler chaque morceau de vie, ses expériences, de son mariage forcé à un combat pour être « la voix de celle qui n’ont pas de voix.»
Elle a conclu la rencontre par une phrase marquante : « Le premier mari d’une femme est son diplôme. » Vincent, Baptiste, Mathyas, Lylian
« Elle a reçu en 2020 le prix Goncourt des lycéens et en 2019 le prix Orange du livre en Afrique grâce à sa fiction inspirée des conditions de vie des femmes au Cameroun, Les Impatientes, son troisième roman et le premier publié en France. » Pablo, Héloïse, Lilie, Luna
« Dans le roman, Les Impatientes, nous identifions trois histoires de femmes camerounaises vivant dans des familles peules et musulmanes : Ramla, arrachée à son premier amour ; Safira, confrontée à l’arrivée d’une deuxième épouse (Ramla) et Hindou, mariée de force à son cousin violent et tyrannique. » Pablo, Héloïse, Lilie, Luna
« L’auteure nous a expliqué qu’elle se sentait plus proche de Ramla car toutes deux ont eu leurs rêves et leurs études brisés ainsi qu’un mariage forcé. Son œuvre commence et se termine par « Soyez patientes mes filles, Munyal, patience !». Chaque femme au Cameroun subit ce cercle sans fin de mariage précoce et forcé, ainsi que des violences conjugales traumatisantes. Pour elle, cette situation a conduit à la dépression où la seule échappatoire a été l’écriture. » Enzo, Titouan, Dimitri
« Un des mots omniprésents dans la société peule est « Munyal », la patience, qui enferme les femmes dans une soumission totale et absolue vis-à-vis de leur mari, qui leur demande de ne jamais se plaindre et de faire preuve de patience pour être une bonne épouse. » Aurélien, Yoën, Cyprien
« Djaili Amadou Amal raconte que pour elle, l’écriture a été un moyen de s’évader de la réalité et d’extérioriser ses problèmes. » Antoine, Titouan, Emrys, Camille
« Victime de la société patriarcale, du mariage forcé, précoce et des injustices qui en découlent, elle en a des plaies à panser. Une vie dérobée, un bonheur éteint et une terrible envie de ne pas voir le lendemain, Djaili Amadou Amal ne pouvait plus respirer, cela ne pouvait plus durer. La plume comme flèche, elle a visé la liberté. » Groupe de Romane et Corentin, Yohan, Samuel
« Cette rencontre nous a permis d’éclairer certaines notions du livre, notamment les traits de caractère des différents personnages, mais aussi de réaliser les différences de conditions de vie éloignées des nôtres. » Juliette, Lucy, Anaïs «
« Tous les élèves ont été attentifs à ses réponses, son histoire nous a profondément touchés à travers l’attitude des hommes et les violences qu’elle a subies dans sa jeunesse. Sa situation nous a fait réfléchir sur la façon dont on peut se saisir de notre avenir. Nous avons ressenti à travers ses paroles, ses blessures et son besoin de partager son histoire à des jeunes afin de permettre une plus ample prise de conscience de la vie. » Matthieu, Adrien, Eva
«Ce qui nous a le plus marquées, ce sont les événements de sa vie et son combat pour que ses filles aient une plus belle jeunesse, loin de celle qu’elle a connue. Une des citations qui nous a beaucoup touchées est celle-ci : « Je suis la voix de celles qui n’ont pas de voix » car elle montre son engagement et joue le rôle de porte-parole de la cause féminine. Pour clore son propos, Djaili Amadou Amal nous témoigne le fait que, bien que ses œuvres soient fictives, nous pouvons retrouver une partie d’elle dans chaque histoire. » Anaïs, Marie, Mila
« On dit qu’un bon livre est un livre qui change un peu le monde, il va sans dire que c’est le cas pour les Impatientes. Le soleil ne faisait point le fier face à cette femme de lumière. » Groupe de Romane et Corentin, Yohan, Samuel
« Elle nous a fait part de sa préférence de raconter son histoire à des lycéens car nous représentons le futur et le changement vers un autre monde. » Enzo, Titouan, Dimitri
« Les élèves de Première ont apprécié cette conférence avec l’auteure car il est inhabituel de pouvoir rencontrer un écrivain et de lui poser des questions. Ils sont très reconnaissants de la venue de l’auteur. » Antoine, Titouan, Emrys, Camille